Dened’aar

Une carte 100% Fantasy médiévale, très fouillée avec un effet de parchemin assez poussé. Au delà de son aspect graphique pour lequel j’ai consacré pas mal de temps, c’est aussi une carte pour laquelle j’ai voulu construire un historique que vous pourrez découvrir ci-dessous.

Une carte et une histoire

Dened’aar, la terre des natifs telle qu’elle est décrite dans les archives Samariennes est située au nord du continent et forme une gigantesque péninsule bordée à l’ouest par la mer des angoisses et à l’Est par le grand Océan. Des natifs, il ne reste que des légendes et des ruines dont la plus notable est celle de Nehdarens, considérée comme leur capitale.

Les dernières traces de ce peuple remontent à 2852 ans, relatées dans les chroniques des Hénériens, peuple nomade chassé par les guerres de la Triade et venu trouver refuge dans cette région du monde. Il n’y a aucun texte, ni traces écrites des Natifs, ils n’utilisaient pas l’écriture dans leur culture. On a retrouvé quelques sculptures évoquant, semble-t-il des divinités, mais la plupart ont été dégradé et rongé par le temps. Leur déclin n’est pas expliqué, il est fait mention de conflits avec des guildes marchandes, d’invasions de draconides venu de l’Ouest. Au fil des ans, les hommes ont déserté cette région laissant place à des superstitions grandissantes et des rumeurs en tout genre.

Aujourd’hui Nehdarens est plongée au cœur de Ferendyn, une ancienne et immense forêt qui s’étend sur plusieurs centaines de lieues. Les légendes racontent que les Natifs seraient retournés à la vie végétale pour reprendre leurs terres. On sait, grâce aux écrits des Hénériens, que la région n’était pas si densément boisée et que des plaines s’étendaient au sud et à l’Est du mont Ferendyn

Depuis bientôt 900 ans, il n’y a plus d’accès répertorié à Nehdarens, peu de voyageurs s’aventurent dans ces sombres forêts. Quelques téméraires venus de Greykeep remontent le fleuve Bihjen mais sur quelques dizaines de lieue, pas plus, ce dernier étant très difficilement navigable. 

En 1468, le roi Herald V fit fermer la route sud entre les deux zones montagneuses de Cairn Daar et Nyrin Daar, ceci afin d’entraver la migration de peuplades gobelins qui s’implantaient dans les forêts de Ghoten et de Fharawall, menaçant de ce fait les 2 villes du même nom. Surnommées les portes de Daar, elles sont toujours entretenues et surveillées par une garnison.   

Ghoten fut fondée en 850 à l’embouchure de l’Iris quelques année avant Fharawall, cette dernière ayant d’abord eu le rôle de forteresse du royaume de Valramaar. Les 2 cités finirent par prendre leur indépendance en 1552.

Fharawall développa très vite son commerce avec Illmanar, principale ville de l’île d’Askataren au nord et séparée par le détroit des noyés qui malgré son nom n’a rien de dangereux, hormis pour les quelques capitaines téméraires qui prirent l’initiative de le traverser vers le sud contre les courants marins qui alimentent la mer intérieure de Finmall. L’histoire prétend que des Hénériens, chassés par des pillards, tentèrent de traverser le détroit à la nage et périrent par centaine. Les rescapés s’installèrent sur l’île et y restèrent.

L’archipel du Solstice resta par contre inhabité, à part quelques petits villages de pêcheurs situés sur la côte sud.

Illmanar a également établi des liens commerciaux avec Greykeep et Silverker depuis très longtemps, ces deux dernières étant trop isolées pour échanger directement avec le royaume de Valramaar et le continent. Malgré tout, on retrouve leur artisanat un peu partout, notamment les armes forgées et réputées de Silverker, source de richesse pour la ville et ses habitants.

Silverker fut longtemps la source d’approvisionnement en métaux de Greykeep. Pourtant les mines situées dans la chaine des Tostuirem existaient depuis bien plus longtemps, attribuées naturellement aux natifs, elles étaient totalement abandonnées lorsque la ville fut fondée en 320 et pourtant elles regorgeaient encore de minerai.

La guilde des mages de Greykeep attribut ces mines à un autre peuple disparu dont les villes et les terres furent anéanties lors du cataclysme qui disloqua la région à l’Est, créant les Terres Brisées. On suppose que les champs de lave et le grand bourbier à l’ouest de la forêt de Ferendyn résultent également de ce séïsme.  

A l’opposé de Silverker, sur la côte sud,  on trouve la ville d’Elseyrwind à l’embouchure du fleuve Amaradun et donnant sur la baie de Narsim. La région bénéficie d’un climat doux et de bonnes terres cultivables qui s’étendent jusqu’au haut plateau de Lund’er à l’ouest.

On retrouve ici les traces du cataclysme car le lit de l’Amaradun fut grandement modifié. Au sud des collines de Parennuir et à l’Est des champs de lave, une partie des terres s’affaissèrent en une large dépression dans laquelle se déversa le fleuve créant ainsi ce qu’on nomme aujourd’hui le Bourbier, une zone marécageuse qui s’étend sur plus d’une centaine de lieues.

Le cours du fleuve fut ainsi détourné vers l’Est laissant l’ancien lit à sec.

Au-delà, à l’ouest, s’étendent des terres inhospitalières où seules quelques villages et tribus sont établis, notamment aux collines d’Astkom et près de la Forêt Illuminée. Plus loin encore, les fjords montagneux où culmine le mont Lhoc, sont le royaume des Dragons Noirs.

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